Village de Lily-rOse et Dymo

Dymo chevauchait sur Nocturnos. Il voyait bien que Lily n'aimait pas la décision qu'avait pris Alexandre. Même lui ne comprenait pas bien son choix, mais ça ne lui dérangeait pas. Il continua cette chevauché tumultueuse. Ils arrivèrent au village. Lily tua un insecte et Dymo fonça sur le tas d'insectes qui se massait au milieu du village. Il eu une idée qui pourrait marcher, mais la probabilité que son plan échoue existait. Son plan consistait à mettre le feu entre les insectes et ensuite il n'aurait qu'à faire un boulier d'énergie au tour des monstres. Bien sûr, il faudrait évacuer les villageois. Il s'approcha de Lily en tuant quelques créatures au passage.

-Lily...j'ai un plan. On pourrait faire évacuer le village, après on rassemblerait plusieurs insectes au centre du village. Ensuite, on mettrait le feu aux monstres d'Irianeth et pour finir je les enfermerais dans un bouclier pour empêcher les flammes de se propager.

Dymo avait dit tout cela d'une voix alme et posé. Il entendit la réponse de sa coéquipière.

HRP:Fin pas terrible...

Je tuai trois autres insectes, un d'un solide revers et les deux autres par des estocades précises. Je commençais à décompresser, le combat était devenu plus aisé et j'étais beaucoup moins sur les nerfs qu'il y a quelques minutes. Faith aussi semblait avoir pris le tour. Puis, afin de remplacer mon ouie, je me concentrai intensément pour pouvoir sonder autour de moi en même temps que de me battre. Ainsi, je conaissais la position des insectes et ma surdité m'apparaissait moins comme un problème. Ce fut parce qu'il entrait dans ma zone psychique que je sus que Dymo approchait. Je me retournai vers lui et lus sur ses lèvres sa suggestion. D'abord, je fus un peu sceptique. Je lui répondis par l'entremise de mon langage composé de petits gestes.

-" Comment allons nous leur mettre le feu si nous ne les avons pas tués d'abord? Je ne crois pas qu'ils vont apprécier, tu vois?"

J'acquiesçai. Ça ne coûterait rien d'essayer, en définitive. De toute façon, si la technique ne fonctionnait pas, il faudrait les tuer manuellement alors autant tenter le tout pour le tout et couper court à cette guerre stupide.

-" Essayons alors."

Je pensai subitement que si les carapaces ne s'emflammaient pas, utiliser un accélérant pourrait être une idée envisageable. Les villageois avaient surment une réserve d'huile pour les lampes en quelque part. Suffisait donc d'enfermer les monstres, les asperger légèrement et les tuer si la crémation n'avait pas suffi. Or, j'étais presque sûre qu'une telle tactique serait inutile. J'avais souvent lu dans les livres d'histoire que les Chevaliers brûlaient magiquement les corps de leurs adversaires défunts.
Un insecte malpoli interrompit ma cogitation tranquille. Le vit trop tard la lame arriver. Ma jument fit un brusque écart, me faisant perdre l'équillbre. Je me retins de toutes mes forces à ma selle, mais je basculai quand même vers l'avant. Au lieu de me décapiter, la lame frappa durement mon dos offert, fendant le cuir épais de la cuirasse. La douleur explosa dans ma tête comme un feu d'artifice obsédant qui manqua de me faire perdre conscience. Un craquement sinistre qui semblait provenir de dans ma tête se fit sentir. Je ne pouvais pas l'entendre, mais je le ressentais douloureusement dans chaque parcelle de mon être. Complètement déséquilibrée et blessée, sans aucune attache pour me retenir, je chutai à bas de mon cheval. Un autre craquement, plus puissant et plus douloureux encore me secoua toute entière. Je ne sentais plus rien d'autre que cette douleur puissante qui paralysait même ma pansée. J'eux vaguement conscience de sentir la terre vibrer à ma tête. Je pensai bêtement que c'était une bien pathétique façon pour mourir. Je croyais en fait que le guerrier était debout à ma tête, prêt à m'achever, mais quand j'usai de mes dernières forces pour ouvrir les yeux et essayer de riposer magiquement, je constatai que c'était inutile. La vibration dans le sol avait été causée ma ma jument qui assénait un magistral coup de sabot directement au millieu du visage de l'homme insecte, lequel éclatait comme un oeuf...

Je grimaçai et tentai de me mettre debout. Je ne parvins même pas à me redresser sur mes coudes tellement la douleur me retenait clouée au sol. Je me souvins donc des cours de guérison. Le premier réflexe d'une victime d'une blessure au dos, à la tête ou au bassin devrait normalement être de rester immobile...

[«Avec toute sa rage, il frappa tout ce qui ressemblait à un insecte. » XDDD J'ai tellement ri en lisant ça, sa ressemble tellement au style ironique qui caractérise généralement mes posts XDD En tout cas, c'est vraiment bon ^^]

Je sentais mon esprit s'embrouiller lentement, mais je luttais contre cette langueur. Je ne devais pas m'endormir, sinon, je pouvais tomber inconsciente et les gens ne me réveilleraient pas, pensant que je dormais. Mais si je tombais inconsciente, cela pouvait se gâter. Je ne me souvenais plus pourquoi.

Sur le coup, je ne réalisais pas à quel point mes pensées étaient profondément stupides et sans but. Mais quand je sentis des pas remuer la terre près de moi, je sus que c'était Dymo. J'ouvris péniblement les yeux et j'essayai de lui sourire, mais mes efforts furent vains car je ne parvins qu'à esquisser une grimace. Je jugeai alors plus sage de rester simplement immobile. Je sentis ses doigts palper ma plaie, puis je sentis qu'on tirais sur mes vêtements. Quelques secondes plus tard, je sentis la fraîcheur de l'eau sur la peau qui n'était pas meurtrie, mais aussitôt que le liquide entra en contact avec ma blessure, une brûlure irradia mon dos. Je serrai les dents et enfonçai mes doigts engourdis dans la terre.

Je sentis alors les mains de mon compagnon de glisser sous moi. Que faisait-il? me demandai-je bêtement, abrutie par la douleur. Je compris trop tard qu'il voulait me soulever pour m'emmener à l'écart. C'était la seule chose à faire, mais j'était presque sûre que j'avais une côte fracturée. Ce procédé pourrait éventuellement aggraver la blessure. À la seconde même où je cessai de toucher le sol, je ressentis une douleur inimaginable. Je poussai un faible gémissement, mes cordes vocales n'étant pas suffisamment utilisées souvent pour me permettre de crier normalement. Je perdis le fil de ce qui se passa ensuite, mais quand je rouvris les yeux, j'étais dans une demeure où plusieurs personnes s'étaient réfugiées. On tentait de s'occuper de moi. Je repoussai leurs mains, incapable de leur expliquer que je voulais retourner dehors avec Dymo. Je devais l'aider, même blessée. Si j'étais incapable de manier une arme, j'étais toujours assez valide pour me servir de la magie de mes mains. Les villageois essayaient de me retenir, mais je ne les regardais même pas pour lire sur leur lèvres. Leur avis, je l'avais bien où je pense. S'ils ne voualient pas m'aider, je retournerait dehors par mes propres moyens. On m'avait descendue de ma selle pour éviter que je perde l'équilibre et tombe, donc je n'eus qu'à ramper précautioneusement vers la porte.

Une fois dehors, je d'adossai au mur, faisant fi de la douleur. Je grimaçai en levant mon bras gauche, mas c'était supportable. Alors, méthodiquement, je me mis à éliminer les ennemis à l'aide de ma magie, particulièrement ceux qui s'approchaient trop de mon frère d'armes. Trop stupides pour comprendre que ces rayons de feu venaient de moi, les créatures ne m'attaquaient pas. Les seules qui le faisaient, par hasard et non parce qu'ils avaient compris que j'étais l'auteure des rayons de feu, mouraient carbonisés avant d'avoir ou me toucher.

[Merci!Moi j'aime ce passage:Trop stupides pour comprendre que ces rayons de feu venaient de moi, les créatures ne m'attaquaient pas.XDDDDD J'adore ton insulte!!!SUS aux insectes!!!]

Dymo continuait d'abattre machinalement des bestioles, mais lorsqu'un rayon incendiaire tua un insecte sur sa gauche, le chevalier ne pu s'empêcher de se retourner. Il vit Lily addossée sur mur la paume dans sa direction. Il fut sur le point de lui dire de rentrer, mais il se ravisa. Certes, elle était blessée, mais elle se débrouillait pas mal, alors il continua de frapper les insectes, malgré une grande fatigue qui s'insinuait lentement en lui. Un homme-insecte plutôt coriace tenta de le frapper, mais Dymo para le coup et riposta prestement. Il coupa le bras de l'insecte et lui trancha la tête. Cependant, l'instant d'après, il se fit toucher à la cuisse gauche. Le chevalier n'abandonna pas et avec son autre pied, il frappa l'abdomen du monstre qui s'écroula à ses pieds. Il l'acheva. Heureusement, les insectes commençèrent à se regrouper deux par deux. Se sachant blesser, il pensa rapidement à un autre astuce qui permettrait la victoire à lui et à Lily. En regardant la petite fontaine qu'il avait fait jaillir, il eu une idée. Il allait creuser un fossé grâce à son contrôle de l'eau. Après cette étape, la majorité des insectes tomberaient dans le fossé rempli d'eau.

*Rendu à ce point, pourquoi pas?*

Dymo se concentra longuement, des plis se formant sur son front. Après quelques minutes d'attente, l'eau commença à jaillir avec la force d'un geyser. Alors, le jeune chevalier creusa minutieusement les parois de son futur fossé avec l'eau. Ayant fini, il remplit le fossé d'eau. Il avait enfin fini...Maintenant, il observait la réaction de ses adversaires...

Ma tête était lourde. J'acquiesçai en souriant, contente que les insectes soient tous détruits. Je me demandai par contre comment j'allais retourner à Émeraude. J'étais incapable de montrer à cheval comme ça... Inquiète, je me mis donc à sonder la nature de mes blessures. Ainsi, il serait plus facile de les traiter. Je découvris que le coup d'épée avait traversé sa cuirasse et fendu la peau sur une dizaine de centimètres. Mais il y avait pire. Deux côtes avaient été fêlées. Je n'en fus pas tellement surprise. Le coup avait été violent et tellement douloureux que j'aurais bien pu y rester. Heureusement, il n'y avait aucun éclat d'os. Seul le temps pourrait guérir le tout.

Je remarquai alors que Dymo était blessé au ventre. Je levai les mains lentement et essayai de mon mieux de mimer les petits gestes qui remplaçaient ma parole.

« Tu es blessé... Il faut mettre de l'eau dessus au moins. Crois-tu pouvoir te guérir?»

Dymo regarda les gestes que Lily lui faisait. Le chevalier adressa un sourire pâle à sa coéquipière. La blessure que l'insecte lui avait infligée n'était pas mortelle. Il devait seulement arrêter le sang de couler. Il déchira une partie de sa tunique qu'il imbiba d'eau et il le mit lentement sur sa poitrine. Le contact de l'eau sur sa blessure lui tira une grimace, mais il se reprit vite. Se levant de peine et de misère, il parcourut la région de ses yeux. Dymo ne vit que mort et désolation. Bien sûr, lorsqu'il c'était engagé dans l'Ordre des Chevaliers d'Émeraude, il savait qu'il allait rencontrer des choses qui le survoletait comme un enfant de 7 ans au visage mutilé. Il pensa au visage de son frère lorsqu'il l'avait vu pour la dernière fois, plantée dans un pieu aux abords de son village. Dymo se pencha et ferma les yeux de l'enfant. Tout cela à cause de quelqu'un ne voulant que le pouvoir et la destruction. Se souvenant tout de coup que Lily était toujours mal en point, il retourna vers la maisonette.

-Lily, crois-tu pouvoir résister encore bien longtemps. Aimerais-tu mieux que j'appelle quelqu'un?

Dymo avait un peu les nerfs à vif. Les évènements c'étaient déroulés trop vite. Un, Lily était blessée assez gravement. Deux, il était blessé. Trois, il ne se faisait pas assez confiance pour soigner Lily.