Débarquement de l'armée Impériale

Trois navires de combat débarquaient sur les plages de Zénor. L'impératrice en personne débarqua la première, supervisant la montée d'un bivouac. Après deux jours de traversées intercontinentales, les guerriers étaient fatigués. Après une nuit de sommeil et un bon déjeuner, les guerriers étaient fins prêts. L'impératrice attendit donc que les Chevaliers d'Émeraude débarquent. L'imortelle du continent les avertiraient bientôt de l'arrivée des insectes. Donc, dans sa tente, l'Impératrice attendait patiemment...

-Bonjour, Madame Amethyst!

Le Sorcier en Chef venait voir son Impératrice préférer tous les matins depuis le début de leur petit voyage maritime vers le continent d'Enkidiev. Malgré, ensuite, il se promenait à travers le bateau, cherchant quelque chose à faire... car oui, un voyage en mer avec seulement environ trois personnes ayant une pensée bien à eux était plutôt ennuyeux. Il avait pensé se téléporter directement sur le continent grâce à une des formules que contenait son grimoire, mais il ne pouvait pas laisser l'Impératrice seule comme cela. Mais maintenant qu'ils étaient arriver sur la terre ferme, il pouvait aller faire la selection de son petit cobaye, il devait être assez jeune, pour qu'il puisse grandir avec les règles de la Ruche dans son esprit et faire pitié. En effet, faire pitié était un des critère les plus importants de la sélection de Sora. Étrangement lorsqu'il torturait des enfants, plus il faisait pitié, plus il prenait plaisir à le voir souffrir.

-Alors...les combats ne s'engageront certainement pas tout-de-suite, n'est-ce pas, Impératrice?

L'impératrice était assise dans sa tente, remuant distraitement le sable devant elle à l'aide de ses dons de télépathie. Elle sentait que la paix n'allait pas durer longtemps. Elle ne prévoyait pas combattre de la journée car ça n'allait pas être nécessaire. Il ne fallait qu'évaluer la force des Chevaliers. L'arrivée de Sora la tira d'un ennui total.

-" Bonjour Sora. Non je ne crois pas que les combats commencent bientôt, nous avons du temps devant nous. De toute façon, nous n'allons pas rester longtemps. Les guerriers ne seront pas longs à terrasser. J'imagine que même ces Chevaliers y arriveront assez rapidement. Tu te dépêchera de te trouver un cobaye."

-Splendide! J'ai bien hâte de prendre ce petit à sa famille, à ses amis et à ses êtres qu'il aime!...ou peut-être devrais-je prendre une fillette?...oh non, c'est vrai, le Maître n'aime pas les filles...eh bien, dans ce cas, je vais prendre un garçon...hmmm...mais quel genre de garçon? Un petit faible qui se mettra à trembler lorsque je lèverai le ton...ou un fière qui me regardera toujours avec des yeux remplis de haine même sous les pires tortures?.....hmmmmm.......je me demande......

Il n'y avait rien de méchant dans la voix de Sora, au contraire, lui-même sonnait comme un gamin qui choisissait simplement avec quel jouet il allait s'amuser cette après-midi. Il regarda son Impératrice et dit.

-Euh...ma Reine...est-ce que vous allez bien? Vous n'avez pas l'air dans votre assiette...si vous voulez, j'ai une formule dans mon grimoire qui pourrait vous redonner vos forces en un rien de temps!

L'impératrice eut un sourire forcé, mais elle avait le coeur retourné. Sora énonçait continuellement toutes sortes d'insanités sans même se rendre compte de l'horreur de ce qu'il disait. L'impératrice avait beau être du côté maléfique de la vie, elle n'était pas fondamentalement cruelle ni sadique. La torture d'enfants la retournait complètement. La torture d'êtres humains en général la mettait dans tous ces états. C'était probablement normal, considérant son appartenance très visible avec cette race. C'était à la fois une bénédiction et une malédiction, un sorte de cadeau empoisonné qu'elle n'avait pas eu le choix d'accepter. Elle pâlit et fronça les sourcils. Cependant, elle avait beau pleurer ou crier, les insectes ne comprenait pas les émotions humaines. Son malaise paraîtrait surement inaperçu.

-" Je n'ai guère besoin de tout cela." [i]répondit-elle simplement.

Elle n'était pas du genre à recourir à la magie pour des broutilles, recouvrer son énergie par la magie lui semblait contre nature, voire complètement contraire à tout ce qui se fait. La proposition de Sora état attentionnée et elle l'appréciait, mais ce n'était pas dans sa nature, simplement.

Bah ouais, elle disait cela, mais il n'était pas dupe, il voyait bien qu'elle avait pâlit. De plus, son ton de voix avait changé, il semblait plus froid...était-ce sa manière de se délecter de la simple pensée de torturé un enfant?...non...il avait déjà vu ce genre d'expression avant...Sora était un demi-Dieu qui avait vécut toute sa vie, du moins aussi loin qu'il se souvenait, dans des catacombes sombres à vivre avec son Maître cruel et quelques sujets d'expériences...son Maître lui avait montré se qu'était un sourire et lui avait ordonné de toujours en avoir un collé sur son visage. Évidemment, il était au courant qu'on affichait un sourire lorsqu'on était heureux ou qu'on désirait faire bonne impression, mais il ne savait simplement pas ce que représentait n'importe quel autre expression faciale et encore moins était-il capable de ressentir ces émotions. Lorsq'il tua son Maître et sortit des catacombes, il fut confronté à un nouveau monde rempli de visage et d'expression. Alors, il lut les livres de la grande biliothèque du Maître et se força beaucoup pour retenir chaque exppression présente dans les livres et faire son possible pour les afficher dans les bons moments; mais quelques fois, ce n'était ni le bon moment, ni le bon endroit pour soit fondre en larme et continuer de sourire, ça le rendait confu et il décidait de simplement sourire. Malgré tout, il connaissait cette exppression présente sur le visage de son Impératrice. C'était le dégoût.

-Mon Impératrice...est-ce que ma manière d'agir vous est étrange et vous rend inconfortable? Si vous voulez, je pourrais faire mon possible pour agir de façon à ce que vous ne soyez plus dans une telle situation.

-" Pas le moins du monde, Sora." épliqua-t-elle pour clore le sujet.

Elle se leva et fit les cent pas. Ce n'était peut-être pas une bonne idée d'attendre les Chevaliers. Elle décida donc de porter une attaque, vite, puissante qui mettraient les Chevaliers dans une colère noire. Ils anéantiraient les insectes en, au mieux, une heure et deux au pire des situations. Elle sortit donc de la tente et lanca un ordre bref au commandant de la petite escouade. "Attaquez."

Les insectes se dirigèrent donc furtivement vers les villages. Lorsqu'ils furent repérés, ils se lancèrent à l'assaut, brandissant leurs armes primitives avec maladresse. Même s'il n'étaient pas des combattants puissants, les villageois courant pour leur survie étaient des adversaires particulièrement faciles à vaincre. Plusieurs humains furent ainsi tués. Sur le dos du dragon d'Elleira [Elle vient tu bientôt? Dans les absences, elle est supposée être revenue, même chose pour Gaïto. Cette attaque était ton idée, ce serait bien si tu venais ^^], l'Impératrice surveillait les actions de son peuple. Elle avait bien hâte de voir les Chevaliers arriver car un grand nombre de leurs huamins se faisaient tuer et elle voulait pouvoir en finir rapidement, estimer leurs forces et repartir au plus vite.

[ Oui, oui, je suis là ^^ Mais pour Gaïto, il me semble que les Empereurs Noirs ne participe pas au guerre ? Bas si oui, dites-le-moi, parce que les Chevaliers d'Émeraude, ça fait longtemps que j'ai lu le dernier --" Et c'est pas vraiment moi qui a eu l'idée. M'enfin, j'assume XD ]

Je laissai monter l'Impératrice sur le dos de ma dragonne. Bien que Kallysten émit une petit grognement sur le poid qui venait de s'ajouter, même s'il n'était pas bien lourd, elle s'envola pour que Lady Amethyst puisse superviser les guerriers. Un arc de bois noir- et mort ?- dans la main, je visai, non pas les habitants, mais alentours pour ne pas les blesser. Ils devaient s'enfuirent... sauver leur peau blanche de vermines, comme on les appellait. Mais l'étaient-ils vraiment ? Je devais par contre toucher mes buts pour ne pas passer comme une traitre, même si je devenais peu à peu renégate... Chaque flèche touchant un humain, je peinais pour ne pas détourner la tête. Il fallait que je ne laisse rien parrître, continuer à gagner la confiance de l'Impératrice, sans toutefois l'abandonner à la fin... La petite bête faisait du surplace facilement et observait quand à elle tous les mets délicats qui se trainaient à terre. Ça lui donnait faim... Elle aurait bien pus se laisser tomber en vrille pour croquer une belle tête ou un coeur tout chaude, mais les deux présences sur son dos le lui empêchaient. Je regardai les insectes, qui étaient beacoup plus maladroits que les humains, mais plus rebustes, en plus de leurs carapaces. Beaucoup de petits tats de morts s'éparpillaient partout, avec comme les soldats des deux armée mélanger. Nous avions pas beaucoup de pertes, mais je pensai que j'aimerais que ce supplice finisse bientôt.

Il observa sa Reine. Elle venait de lui mentir, et il n'aimait pas qu'on lui mente, mais bon. Que pouvait-il faire d'autre? C'était son Impératrice, libre à elle de lui mentir si elle voulait. Il la vit donner l'ordre aux insectes de commencer à attaquer et ça, c'était son signal pour partir chercher son escl...son sujet d'expérience. Il alla dans la calle, maintenant abandonné puisque tous les insectes était partit attaquer les chevaliers, il prit son livre de sort qui lui permettait de pouvoir se téléporter sur de courte distance en se concentrant sur l'énergie des gens. En gros, il sent l'esprit des gens, se tracait une route et se téléportait jusqu'à sa destination. Il alla voir une dernière fois son Impératrice préférée.

-Aurevoir, Madame Amethyst, je vais chercher mon nouvel ami, maintenant. Si vous avez besoin de moi, communiquez-moi avec votre esprit, mais je ne sais pas répondre alors vous n'aurez qu'à espérer que je vous ais entendu! Je vous souhaite bonne chance de tout mon coeur.

Puis, il regarda dans son livre, toujours aussi souriant, pointa du doigt la formule qu'il devait utiliser, la prononca et disparut dans un petit nuage de fumé argenté.

Lady Amethyst voyait le visage d'Elleira se plisser et ses yeux s'embuer de façon presque imperçeptible lorsqu'elle tirait sur un humain. La reine connaissait ce sentiment pour l'avoir souvent ressenti. Comme elle, Elleira ressemblait profondément aux humains et les tuer devait nécessiter d'elle un grand effort. L'impératrice tendit le bras, déposa sa main griffée sur l'arc que tenait la Seccyeth et l'abaissa.

-" Allons chérie, si tu n'aimes pas les tuer, ne le fais pas. Je ne suis pas Gaïto et je suis tout aussi humaine que toi. Je ne te ferai pas pendre si tu ne les abat pas."

Elle eut un sourire chaleureux, puis regarda à l'horizon. Les Chevaliers étaient visibles. Ils se séparaient. L'impératrice fronça les sourcils. Elle même n'aurait pas usé de cette tactique. Les insectes allaient former un cercle autour des combattants et leur nombre réduit allait causer leur perte.

-" Vois comme ils dévoilent leur inexpérience Elleira. Les Tanieth sont entrainés à utiliser leur nombre, c'est leur seule force. S'ils se séparent, les nôtres formeront un cercle pour les étouffer sous le nombre. Ils sont perdus à moins d'être très puissants."

Un faible sourire illumina mon visage pâle quand l'Impératrice posa sa main griffue sur mon arme pour l'abbaisser. J'acquiaissai d'un bref signe de la tête et mis l'arc noir à sa place dans mon dos d'un mouvement rapide et gracieux. Je regardai les Humains se faire terrasser par les quelques Tanieths qui étaient là, qui n'était que les plus inexpérimenté de la garde.

" Vois comme ils dévoilent leur inexpérience Elleira. Les Tanieth sont entrainés à utiliser leur nombre, c'est leur seule force. S'ils se séparent, les nôtres formeront un cercle pour les étouffer sous le nombre. Ils sont perdus à moins d'être très puissants."

Pas le moindre mouvement de joie ne m'étreignis quand Lady Amethyst m'annonça que les Chevaliers allaient se faire massacrer s'ils ne prennaient pas une autre tactique. Non, j'avais une partie de moi humaine, tout comme mon Amie, et cela me ne réjouïssait vraiment pas. Puis, le problème de toute les batailles survient. Des vagues de sentiments déferlèrent sur moi, violemment et qui me firent perdre l'équilibre. Non, pas encore ce foutu pouvoir qui foutait toujours tout en l'air. Tristesse et douleur, peine et joie se mélangeait dans mon esprit. Il me prit du temps avant de commencer à battre des ailes. Une chance, les épées des gens qui m'attendaient en bas n'attendaient que ça.

Kallysten allongea le coup vers le bas pour me ratrapper, mais elle me ratta, un chance, car elle n'avait pas comprit, encore, que ses dents pointues ne feraient que me transpercer de par et d'autre. Mais ses mouvements s'arrêtèrent là, à cause d'Amé sur son dos.

Je reviens tant bien que mal sur la dragonne en essayant de classer mes idées confuser. Assis près du coup de la bête, mes deux bras minces entourèrent son membres écailleux et la serrèrent amicalement.

Les Chevaliers devraient arriver d'un moment à l'autre! Maudit soit Irianeth ! Songea l'un des combatant de Zénor.
Mon bébé! Cria et pensa une mère dont l'enfant avait été tuer par les Guerriers.

Les larmes aux yeux, je regardai l'horizon d'un air vide. Pour eux, nous étions des monstres, pour nous, de la vermine.